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Le 10 juillet dernier, l’« Ethereum Foundation » annonçait sur son blog l’intégration native des Zero-Knowledge Proofs (ZK) à son Layer 1. Cette avancée permettra d’améliorer la scalabilité, mais aussi la confidentialité de l’écosystème. Dans un secteur compétitif, Cathie Wood (fondatrice d’Ark Invest) y voit un choix qui contribuera au maintien de son leadership auprès des institutions. En ligne de mire : l’adoption massive par les développeurs de dApps. Cette mise à jour peut-elle redéfinir le futur d’Ethereum et, par extension, des Layers 2 ?
Si certaines cryptos se développent grâce à leur branding et leur visibilité (à l’instar des memecoins), d’autres s’appuient sur l’innovation et le perfectionnement technique. C’est ce que fait Ethereum. En adoptant le Zero-Knowledge à son Layer 1, il rend « zk-EVM » natif et compatible avec les smart-contracts déjà existants.
Cela devrait permettre de gérer davantage de transactions et de réduire considérablement le temps de preuve (de leur validité) : en moins de 10 secondes. Le débit transactionnel est démultiplié; en bref, la scalabilité est renforcée.
De plus, les gas fees devraient être réduits par une adoption plus large, ce qui boostera sans doute l’attractivité d’Ethereum. Cette intégration native est une solution face aux Layer 2 existantes (les fameuses « zk-rollups » ) qui assuraient jusqu’à maintenant ce rôle de soutien de la scalabilité.
Ethereum a l’occasion de véritablement éclipser ses concurrents directs : Solana (SOL) ou encore Avalanche (AVAX). Face à Solana qui impressionne par ses faibles coûts et sa vélocité, Ethereum se doit de maintenir des standards élevés et des efforts de progrès.
Cathie Wood : témoin d’un intérêt institutionnel croissant
Célèbre pour son rôle clé chez Ark Invest, elle se présente comme une adepte des cryptos. Notamment en investissant massivement dans certaines plateformes comme Coinbase. Après l’annonce de cette upgrade, elle réagissait sur X en affirmant que l’écosystème mené par Vitalik Buterin faisait les « bons choix pour rester en tête des institutions ».
I can’t say I understand all of the details here, but the Ethereum Foundation does seem to be proposing the right moves for scalability and privacy to maintain its lead in the institutional world. https://t.co/8Fprrfbmho
L’attractivité d’Ethereum est réellement soutenue par sa confidentialité, sa compliance et son « throughput » (c’est-à-dire sa capacité à traiter une quantité d’information dans un temps donné). En outre, les ETF spot Ethereum, symboles d’adoption par les institutions, se multiplient aux États-Unis et amènent des flux massifs. La Fondation Ethereum innove et c’est un avantage stratégique majeur.
Cathie Wood (fondatrice d’Ark Invest)
Quelles conséquences pour les Layer 2 et pour l’écosystème tout entier ?
Les Layer 2 pourraient souffrir d’un développement qui impacte petit à petit leur utilité, l’intégration du Zero-Knowledge à la Layer 1 usurpant quelque peu leur rôle. C’est un phénomène de « commoditization » (les zk-rollups présents sur le Layer 2 perdent de leur singularité, et de leur plus-value) : elles deviennent de simples commodités.
Toutefois, il existe aussi une opportunité de synergie entre Layer 1 et 2 puisqu’elles ont toutes deux le même focus : celui de la scalabilité. Une chose est sûre, le modèle économique de ces Layer 2 va changer, les projets Zero-Knowledge gagneront certainement en financement. Cette petite révolution devrait aussi encourage le développement d’outils (« zk-dev ») et de protocoles orientés confidentialité.
Difficile de savoir quelle sera l’effet d’une telle innovation. Assistera-t-on à une domination de la Layer 1 ou plutôt à une cohabitation entre les solutions de la Layer 2 (les « zk-rollups » et la Layer 1 ?
Une révolution technologique comme signal bullish ?
Ethereum a repris des couleurs, il a dépassé la barre des 3 000 dollars et surfe sur une vague positive. Les données du marché indiquent de bonnes chances de croissance à moyen-terme. Ce narratif « zk-L1 » servirait de catalyseur pour un nouvel ATH.
Il sera important de surveiller l’implémentation de cet upgrade et sa réception par les autres institutionnels. En prime, un scénario haussier où on observerait une adoption massive qui créerait un « supply shock » (une baisse de liquidité qui ferait d’Ethereum un produit convoité) et pousserait le prix vers le haut.
À court-terme, une correction n’est pas à exclure : son cours a bien progressé et l’intégration du Zero-Knowledge sera longue. Délais techniques ou complexités liées à la régulation sont autant de facteurs qui confortent cette thèse.
Cependant, elle démontre la volonté de rendre la présence d’Ethereum encore plus tangible dans le secteur. Le message est clair : il faudra une nouvelle fois compter sur sa position de leader du bull run.